Claude Mauriac (1914-196). 34 L.A.S. (« Claude », « Lion », - Lot 39

Lot 39
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Claude Mauriac (1914-196). 34 L.A.S. (« Claude », « Lion », - Lot 39
Claude Mauriac (1914-196). 34 L.A.S. (« Claude », « Lion », « Claudelion », et 3 L.A., 1941-[1943], à Janine Lignac ; 42 pages formats divers, qqs adresses et enveloppes (qqs cartes postales). Correspondance amoureuse du « Lion » avec sa « Lionne », Janine Lignac, « amie » avec qui il entretenait un rapport si « passionné » qu'il n'osait en parler dans son journal, écrit-il (Le Temps immobile. Bergère ô tour Eiffel, Grasset, 1985, entrée datée du 20 mars 1982). La première lettre date du 16 août 1941 : « Je te dispense de “faire du charme” ! Tu peux, toi, compter sur ma fidélité (!) »… Immobilisé par des problèmes de santé, il l'invite à venir, mais pas seule ; sa maison n'est plus sa maison… Il la plaisante sur le plaisir que sa bonne santé pourra lui donner... Il cherche à se distraire dans la lecture et le travail, ayant envie d'une vie plus sérieuse et grave : « Échapper à l'embourgeoisement, aux joies trop faciles, aux abandons quotidiens, à cette monotonie dans la médiocrité. Tu peux m'aider […] Collabore avec le meilleur de moi-même »… (Noël 1941)… Ses photos avivent ses regrets… à Malagar, il fait des « d'importants et graves projets de travail », mais elle lui manque affreusement (bbbbelle lettre amoureuse et sensuelle, 17 août 1942)… Il a du remords : « Je te fais perdre ta vie, peut-être. Sans moi, tu te marierais. Tu… Enfin tu connais mes scrupules en la matière. Je t'offrirai tout ce que je suis capable de t'offrir en échange de ton adorable tendresse. Jamais nous nous séparerons, même si tu me trahis (et tu en as le droit), même si, volage, je demande à quelque autre femme (hypothèse du reste inconcevable pour le moment - et le moment dure depuis plus d'un an) même si, etc. nous serons toujours amis, l'un à l'autre, dévoués, grâce à tous les sacrifices et ayant dans notre mutuelle confiance une de nos richesses les plus grandes. » (20 août 1942)… Elle lui manque cruellement à Féternes, et il songe à retourner à Évian, mais « pas du tout de fair
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