[NAPOLÉON Ier]. Manuscrit d'époque de la «Proclamation de Go - Lot 74

Lot 74
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[NAPOLÉON Ier]. Manuscrit d'époque de la «Proclamation de Go - Lot 74
[NAPOLÉON Ier]. Manuscrit d'époque de la «Proclamation de Golfe-Juan», [1er mars 1815]; 3 pages et demie in-fol. (plis fendus, sous verre). Rare copie d'époque de la célèbre proclamation: «Soldats, Nous n'avons pas été vaincus. Deux hommes sortis de nos rangs ont trahi nos lauriers, leur pays, leur prince, leur bienfaiteur. Ceux que nous avons vus pendant vingt-cinq ans parcourir toute l'Europe pour nous susciter des ennemis, qui ont passé leur vie à combattre contre nous dans les rangs des armées étrangères en maudissant notre belle France, prétendraient commander et enchaîner nos aigles eux qui n'ont jamais pu en soutenir ses regards souffrirons-nous qu'ils héritent du fruit de nos glorieux travaux, qu'ils s'emparent de nos honneurs, de nos biens, qu'ils calomnient notre gloire ? [?] Soldats dans mon exil j'ai entendu votre voix. Je suis arrivé à travers tous les obstacles et tous les périls. [?] Arrachez ces couleurs que la nation a proscrites [?] Arborez cette cocarde tricolore [?] Soldats, venez vous ranger sous les drapeaux de votre chef [?] La victoire marchera aux pas de charge, l'aigle avec les couleurs nationales volera de clocherrr en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame»? Etc.On sait que cette proclamation et deux autres, dictées par Napoléon pendant la traversée de l'île d'Elbe vers Golfe-Juan, ont été alors copiées à quelques centaines d'exemplaires pour être diffusées au plus vite dès le débarquement; c'est sur une de ces copies que fut imprimée à Digne pour la première fois la proclamation. C'est une de ces rares copies subsistantes qui est ici présentée, après avoir été présentée pour la première fois à l'exposition Le Retour de l'île d'Elbe au Musée d'Antibes (juin-septembre 1937), n° 333 (alors propriété du marquis et de la marquise de Castellane-Majastre; catalogue joint). Elle a été trouvée dans la chambre où Napoléon, qui avait quitté Digne le 4 mars en début d'après-midi, a passé la nuit du 4 au 5 mars 1815 au château de Malijai, par le propr
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