[ALEXANDRE II]. Catherine DOLGOROUKI. - Lot 381

Lot 381
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[ALEXANDRE II]. Catherine DOLGOROUKI. - Lot 381
[ALEXANDRE II]. Catherine DOLGOROUKI. L.A., S.P. [Saint-Pétersbourg] Jeudi 28 octobre/9 novembre 1871 (n° 287), au Tsar Alexandre II (qui a noté en tête la date de réception) ; 5 pages et quart in-8. Belle lettre sur leurs ébats érotiques. « Je n'en reviens pas du bonheur de t'avoir revu hier et avoir tant jouï vraiement ce délice n'a pas de nom et certes rien au monde ne peut lui être comparé, aussi personne ne peut comprendre le bonheur de s'adorer si terriblement et se conserver intacte l'un pour l'autre et remplir les devoirs que nos liens sacrés qui nous unissent nous imposent, tout palit devant nous qui forment une exception sacrée devant laquelle tout disparait. Oh! mon Dieu comme je me sens heureuse depuis hier, le sentiment d'oublier d'un coup tous vos tourments en se retrouvant dans les bras de l'être adoré est certes un délice [...] J'ai bien senti que tu étais plus fou amoureux que jamais de ta petite femme et que tu avais une rage terrible, aussi en avons nous profité [...] Ce fut bon de se carresser et se lécher, car rien ne peut nous degouter au contraire cela nous est bon, et je comprends que tout mon être t'a rendu plus enragé que jamais car en voyant les progrets de ma grossesse, tu te dis avec bonheur que c'est toi qui es en moi [...] Oh ! que j'ai jouï à trois reprises ton programme qui fut certes de mon gout, a été bien exécuté, aussi le résultat en est que nous nous sentons plus fous que jamais et avons gardé une délirante impression de notre journée. J'aime à me cramponner en voiture sur toi et dévorer dans ta bouche »... A minuit 1/4. « Oh ! quelle délicieuse impression j'ai gardé de notre bonne journée passée ensemble, et il faut avouer que nous avions une rage terrible de nous retremper, aussi je puis avouer que j'ai jouï jusqu'à la folie et n'ai pu me calmer de sitot après ce délire auquel rien ne peut être comparé. Il faut être toi pour donner un délire pareil aussi je me sens plus folle que jamais de tout ce qui n'appartient qu'à moi seule pour toujours. Ce fut bon de dormi
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