Dominique-Jean, baron LARREY - Lot 122

Lot 122
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Estimation :
1500 - 2000 EUR
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Result : 4 500EUR
Dominique-Jean, baron LARREY - Lot 122
Dominique-Jean, baron LARREY L.A.S., Numarg [Neumarkt] 4 juin 1813, à sa femme ; 12 pages in-8 (petits trous par corrosion d'encre au dernier feuillet, cachets de la collection Crawford). Très longue et belle lettre écrite pendant la Campagne d'Allemagne de 1813, le jour même de l'armistice de Pleischwitz. Il n'a pu lui écrire avant et après toutes les batailles, car depuis son entrevue avec l'Empereur il n'a pas eu un seul instant de repos : « Comme j'ai eu très peu de chirurgiens avec moi j'ai été obligé de mettre la main à l'oeuvre et je n'ai céssé de travailler nuit et jour, j'étois harrassé de fatigue »... Il se plaint de son aide Coutenceau, d'une ambition et d'une jalousie « démesurées », et qui fait des observations concernant la dotation de Larrey qui était payée, alors que celles de Percy et de Desgenettes ne l'étaient pas. Pourtant « tous ces gens là sont obligés de convenir que si l'emp. m'accorde quelque chose je le gagne bien »... L'Empereur est « dans les grands traveaux de la paix ou d'un arrangement quelconque, nous avons déjà une suspension d'armes on attend de jour en jour une armistice avec des preliminaires » ; mais il ne sait si l'on peut espérer « une paix partielle ou générale [...] les ennemis quoique très nombreux ont été battus et mis en deroute nous les avons repoussés jusqu'au dela de l'Oder dont toutes les places fortes sont debloquées maintenant il n'a pas d'autre retraite que la Moscovie ou la Siberie »... Il espère néanmoins revenir avant l'hiver, pour jouir du repos et des bons soins de sa femme et revoir sa famille. Il parle aussi des démarches en faveur de sa soeur. Puis il raconte la mort de Duroc (à Reichenbach le 22 mai) : « Au milieu de ces triomphes nous avons eu de bien grands malheurs chère amie - c'est la perte de nos deux marechaux [dont Bessières le 1er mai]. Celle de Duroc surtout m'a été extremement sensible et j'ai veritablement lieu de le regreter. Je n'étais pas là lorsque le fatal boulet est venu l'atteindre près de l'empereur après avoir tué
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