GODIN (Jean-Baptiste André). Solutions sociales. Paris, Le C - Lot 60

Lot 60
Aller au lot
Estimation :
1000 - 1500 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 1 300EUR
GODIN (Jean-Baptiste André). Solutions sociales. Paris, Le C - Lot 60
GODIN (Jean-Baptiste André). Solutions sociales. Paris, Le Chevalier, Guillaumin et Cie ; Bruxelles, Office de publicité, 1871. In-8, demi-maroquin rouge à long grain, dos lisse orné de doubles filets dorés, tranches mouchetées, couverture verte imprimée (Reliure moderne). Utopie, cat. BnF, pp. 214-215. Édition originale, ornée de figures sur bois dans le texte et de 8 planches dépliantes, dont une vue lithographiée de Familistère, de ses dépendances et sa manufacture. Principal ouvrage de Godin (1817-1888), compagnon serrurier inventeur de poêles en fonte et fondateur du Familistère de Guise. L'auteur expose sa doctrine sociale, héritée de Fourier, critique le modèle des cités ouvrières conçues par les industriels du Second Empire et donne une description complète de la construction et du fonctionnement de son « Palais social » : Le Familistère possédait un pouponnat, ses propres écoles, mixtes, et un cours complémentaire où, après une scolarité primaire, les meilleurs élèves poursuivaient leurs études jusqu'à quinze ou seize ans. À l'école maternelle tout particulièrement, conformément à la doctrine de Fourier, on s'efforçait de rendre l'enseignement attrayant. Le Familistère possédait en outre une bibliothèque de trois mille volumes, une piscine ; il était entouré d'un parc et de jardins potagers. De nombreuses fêtes jalonnaient l'année, fête de l'Enfance, fête du Travail. [...] En 1882, 2 000 familles environ vivent dans les trois bâtiments. [...] Quant à l'usine, qqui groupa 1 200 ouvriers à l'origine, 1 600 en 1900, 2 500 en 1926, elle devait, dans l'esprit de Godin, répartir équitablement les bénéfices et assurer la transmission constante de la propriété sociale aux mains des travailleurs actifs, réalisant ainsi l'association du capital et du travail (Maitron).Exemplaire bien relié, portant un envoi signé de l'auteur sur le faux-titre : À Monsieur Glatigny; sans doute le poète et comédien normand, Albert Glatigny (1839-1873). Trace de moui
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue