GODIN (Jean-Baptiste André). Mutualité sociale et associatio - Lot 61

Lot 61
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GODIN (Jean-Baptiste André). Mutualité sociale et associatio - Lot 61
GODIN (Jean-Baptiste André). Mutualité sociale et association du capital et du travail ou Extinction du paupérisme par la consécration du droit naturel des faibles au nécessaire et du droit des travailleurs à participer aux bénéfices de la production. Paris, Guillaumin & Cie, Auguste Ghio, 1880. In-8, demi-percaline bleu nuit, étiquette manuscrite sur le premier plat, dos lisse, pièce de titre verte (Reliure de l'époque). Édition originale de cet important ouvrage qui constitue l'acte officiel fondateur du Familistère de Guise, l'utopie sociale réussie de Jean-Baptiste André Godin (1817-1888). Rare. L'ouvrage contient en effet les statuts de l'Association du Familistère, les règlements des assurances mutuelles du Familistère et de l'usine, et le règlement de l'Association. Ne pouvant faire un palais de la chaumière ou du galetas de chaque famille ouvrière, nous avons voulu mettre la demeure de l'ouvrier dans un palais ; le Familistère, en effet, n'est pas autre chose, c'est le palais du travail, c'est le palais social de l'avenir (Godin, 1874). Exemplaire modestement relié à l'époque, portant sur le premier plat cette étiquette manuscrite : Assurance des Dames du Familistère. Une caisse d'assurance du Familistère était réservée aux Familistériennes âgées d'au moins quatorze ans, qu'elles soient ou non salariées par l'Association : cette séparation hommes/femmes avait été voulue par les ouvriers eux-mêmes qui refusaient une caisse commune, affirmant que les femmes étaient plus dépensières et risquaient de « manger la caisse » (cf. Jessica Dos Santos, L'Utopie en héritage : le Familistère de Guise, p. 48). Minimes frottements sur les plats.
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