Charlotte Graham, Lady atkyns (1758-1836) cantatrice, elle é - Lot 561

Lot 561
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Charlotte Graham, Lady atkyns (1758-1836) cantatrice, elle é - Lot 561
Charlotte Graham, Lady atkyns (1758-1836) cantatrice, elle épousa Sir Edward Atkyns, duc de Ketteringham ; elle finança un comité royaliste pour sauver Marie-Antoinette et Louis XVII. L.A.S., Londres 23 octobre 1797, à Louis XVIII ; 14 pages in-4. - LOUIS XVIII (1755-1824). P.A., [Blankenberg fin octobre 1797] ; 2 pages in-4. Projet d'une mission en France de Charlotte Atkyns pour rétablir la Monarchie et venger Louis XVI et Marie-Antoinette, évoquant son amitié avec la Reine ;avec un curieuxcommentaire de Louis XVIII. Charlotte ATKYNS prend la liberté d'écrire à S.M. : « « ayant passé plusieurs années le plus heureux de ma vie en France pendant le regne de Votre augustre frere le Martyr, et avant ses malheureux sujets egaré a taché les fleurs de Lys par la main Homicide de Rébellion ; j'étais attaché à la cause du Roi par principe. […] un hazard Sire ma fait l'Honneur d'approcher le Roi et la Reine dans le mois de juin 1791, j'avais esperé d'avoir la gloire et bonheur de rendre à leurs Majestés un service le plus essentiel ;et la France doit pleuré longue temps qu'ils non pas en profité […] le Roi des Rois qui connais le cœur humain est juge combien jai fait pour me rendre digne de la confiance que leurs Majestés (la Reine en particulaire a daigné avoir en moi […] le sentiment personalement que je voué à l'auguste Louis et son illustre épouse était si gravé dans mon cœur que rien au monde aurait pu lefacé et jamais jamais leurs idée me sera moins chere. Peut-on oublié les vertus et bontés de Louis XVI ou ceux et de les graces de Marie Antoinette, je nai jamais pour un moment perdu la vue des interets si chere ni mes soins ne pas été moins pour le augustes enfants qu'ils avait laissé entouré de les assassins de les augustes autheurs de ses jours ; […] Ses auguste victimes sont maintenant j'espère auprès du trone qui ne sera jamais renversé. Il ne reste plus que de les vengé. Je crois, je suis presque sure que je peut servir Votre Majesté. J'ai des moyens que j'ose m'en flatte preuvera si l'interet de Roi de France est dans mon cœur ou non, le projet et entreprenant et dangereux pour moi, et il faut un silence une discretion absolu […] je connois plusieurs de les plus zelé sujets de Votre Majesté »… Elle n'a parlé à aucun de son projet, et écrit à S.M. par l'intermédiaire du duc d'Uzès, « oncle de ma plus chère et intime amie Madame le Duchesse de La Trémoille[…] son amitié pour moi est le souvenir des services que je rendu et que j'aurais voulu rendre à son auguste maitresse qui a daigné compté sur moi et qui fus l'objet de notre cult »… Elle connaît tous les Français qui sont à Londres : « je connais ceux qui sont vraiment Royalistes et ceux qu'il ne sont pas. Je ne suis pas facilement trompé ; le service sue je me crois capable de rendre à Votre Majesté na pas besoin beaucoup monde le seule le plus necesaire est d'etre secret, mais il faut que j'ai la permission de Votre Majesté il faut que j'aurai les ordres direct de le Roi de France je ne veut agir que par le Roi […] Le Ciel me donne un moyen de venger l'auguste Reine qui a daigné m'appellé amie et je ferai tout pour en profiter »… Malgré les obstacle, elle sait comment pénétrer en France : « je ne crains rien j'ai déjà exposé ma vie dans la cause sacrée » ; Dieu protégera « une etre qui voudrais defendre la cause de la Religion et le Roi […] J'aime la France je voudrais voir ses enfants egaré aux pieds de leurs Père ». Elle a sacrifié sa fortune à cette cause sacrée : « je ne vis que voir venger la mort de le Roi et la Reine qui a daigné m'appeller amie ». Il n'y a pas de temps à prendre. Elle n'est plus « dans le cas de faire de depense », ayant déjà emprunté pour la cause ; mais elle dépensera le moins possible. Elle descend de l'illustre maison de Walpole… Etc.LOUIS XVIII a « reçu ce matin une lettre d'une femme » qui dit avoir fait la connaissance du Roi et de la Reine en juin 1791, « et que si elle en avoit été crûe, le voyage de Varennes, auroit tourné autrement ; que quoiqu'Angloise, elle est fort attachée au Roi et à la Reine qui, dit-elle, l'appelloit son amie ; qu'elle brûle du désir de les venger et qu'elle se propose d'aller en France pour cela à la fin de ce mois ; qu'elle a un projet propre à rétablir le Trône, mais qu'elle a besoin d'une autorisation (qu'elle ne spécifie pas) signée de ma main ; qu'en outre, quoiqu'elle soit riche et mere d'un enfant appellé à une grande fortune, elle a mangé tout ce qu'elle avoit en propre, tant au service du Roi et de la Reine, qu'à secourir les émigrés et qu'ainsi, il sera nécessaire que je la fasse vivre à Paris le temps qu'elle y sera ; qu'elle est amie intime de la Dsse de La Trémoille ; qu'elle connoît et estime le Duc d'Uzès qui me transmet sa lettre sans en connoître le contenu ; […] Tout cela sent l'avantuure d'une lieue, cependant le nom d'Atkyns m'a frappé, parce que je me souvenois très bien qu'une femme de ce nom avoit vû la Reine à la Conciergerie ». Il a prié l'abbé
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