Jean-François GEORGEL (1731-1813) abbé, secrétaire du cardin - Lot 30

Lot 30
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Jean-François GEORGEL (1731-1813) abbé, secrétaire du cardin - Lot 30
Jean-François GEORGEL (1731-1813) abbé, secrétaire du cardinal de Rohan qu'il défendit dans l'affaire du Collier, vicaire général de la Grande Aumônerie de France. 3 L.A.S., à M. Gaucherel ou François BARTHÉLEMY, à Londres, et minute autographe d'une réponse de ce dernier, 1783-1785 ; 1 page in-fol. ou in-4 chaque. Sur le cardinal de Rohan et l'affaire du Collier de la Reine. 5 janvier 1783, à M. Gaucherel. Il réitère son souhait de ne pas se mêler des affaires du prince de Guéménée [le cardinal de Rohan] : « je ne puis et ne dois […] parler de votre creance a M. le Cardal »… 21 septembre 1785, à BARTHÉLEMY [alors secrétaire d'ambassade à Londres]. « M. Ramon de Carbonnières [conseiller intime du cardinal] […] envoyé par M. le Cardal de Rohan à Londres vous est adressé par M. le Comte de Vergennes. Ce Ministre vous a déjà ecrit sur l'objet de ce voyage »… Il prie de l'aider de tous les moyens possibles « pour se procurer les renseignemens dont on a besoin dans ces malheureuses circonstances. Nous comptons infiniment sur votre zèle, ce sera servir utilement le Roy que d'eclairer sa justice dans une affaire qui est devenüe majeure pour une illustre maison. M. le Cardal vous auroit ecrit lui-même, si sa position le lui eut permis. M. de Carbonnières attaché à M. le Cardal a merité sa confiance par son esprit, ses talens et ses sentimens »… 22 octobre 1785, au même. Recommandationn du sieur Jackson, « brave anglois » au service du cardinal de Rohan : « il surveilloit le haras de Saverne. Ce prince qui connoit son attachement et son caractere froid et determiné a cru qu'il pouvoit etre utile a M. de Carbonnières. Il vous montrera ses instructions : M. le Cardinal vous demande vos bons offices et les secours de votre ministere pour diriger sa conduite »… Londres 27 octobre 1785. Minute de réponse de BARTHÉLEMY disant son plaisir de recevoir des nouvelles de Georgel, malgré les circonstances : « J'aurois éprouvé, M. une grande satisfaction si en remplissant mon devoir envers le ministre, j'avois pu etre assés heureux pour donner à M. le Cardinal de Rohan des marques de mon respect et de mon zele. Celui de M. de Carbonnieres est au-dessus de tout éloge, ainsi que la conduite pleine de sagesse, d'activité et d'adresse qu'il tient ici »…
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