EUGÈNE FEUILLÂTRE - Lot 219

Lot 219
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Estimation :
10000 - 15000 EUR
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EUGÈNE FEUILLÂTRE - Lot 219
EUGÈNE FEUILLÂTRE Eugène Feuillâtre (1870-1916), élève de l’émailleur Louis Houillon, fut l’un des grands maîtres de cette discipline dès 1890. Il ouvre son propre atelier en 1897 après avoir travaillé pour Lalique. Sa grande maîtrise, reflet de ses recherches incessantes, s’inscrit dans la lignée des travaux de Louis Houillon. Celui-ci avait en effet, comme Etienne Tourette également, remis au goût du jour une technique chinoise consistant en l’ajout de paillettes métalliques dans la mixture vitreuse. Le résultat est chatoyant et très vivant, comme on peut l’observer ici sur les ailes des papillons de notre collier, au niveau de l’abdomen. L’une des difficultés de l’émail réside dans la température de cuisson qui doit être en permanence contrôlée de façon à ne pas faire craquer la matière, l’autre problème est de trouver le bon support pour l’accueillir (Barbara Furrer, Eugène feuillâtre, Bibliographical supplement, in The Belle Epoque of French Jewellery 1850-1910, 1991, p. 68-73). Les défis techniques imposés furent autant de pistes de recherches, de trouvailles imprévues et de réussites. Le papillon aux ailes translucides est un motif récurrent dans son œuvre, il suit en cela le courant artistique de son temps (Alastair Duncan, The paris Salons 1895-1914, 1994, p. 236- 240), et le collier que nous présentons, cet envol de papillons comme capturés sur un bijou, magnifique évocation poétique du printemps, en est une superbe interprétation. EUGÈNE FEUILLÂTRE Collier en or 18K (750), articulé de papillons émaillés plique-à-jour, les têtes soulignées de diamants de taille ancienne, scandé de fleurettes émaillées, les coeurs en demi-perles. Poinçon de maître. Travail français du début du XXe siècle. Conservé dans son écrin à la forme. Longueur : 40 cm environ. Poids brut : 52,6 g (manque)
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