GUADELOUPE. — L.A.S. d’un dénommé Terrail, écrite de Basse-T - Lot 148

Lot 148
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GUADELOUPE. — L.A.S. d’un dénommé Terrail, écrite de Basse-T - Lot 148
GUADELOUPE. — L.A.S. d’un dénommé Terrail, écrite de Basse-Terre en Guadeloupe le 14 juin 1844, à son cousin le baron de Baye, au château de Baye à Montmirail (Marne), 2 pages et demies in-4, timbres humides répétés. INTERESSANT TEMOIGNAGE D’UN COLON DE GUADELOUPE, PRODUCTEUR DE SUCRE, SUR L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE. Après des détails sur la production de la colonie et la récolte de l’année, il évoque la fatale proposition à la chambre des pairs concernant les colonies et l’esclavage : […] il faut couper, trancher, les colons criront, peu importe ils n’ont pas la possibilité de se défendre il faut les sacrifier... les ruiner [...]. Que d’aveuglement, que de passion ! [...]. Il se prononce ensuite au sujet de l’abolition de l’esclavage : [...] il faudrait introduire aux colonies force travailleurs africains libres & engagés, alors nous aurions la concurrence & sous très peu de tems on pourrait affranchir nos esclaves. Mais si on n’introduit pas des travailleurs, le travail périra, qu’importe les mesures que l’imagination de l’homme pourra enfanter & les colonies deviendront improductives, partout sans aucune utilité pour la France ni pour personne. Je laisse là cette question si périlleuse si délicate qui demanderait des volumes pour être traitée convenablement [...].
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